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  • Sans titre

    Deux nuits que je dors douze heures. Hier soir, je me réveille, je ne sais pas quand exactement, dans la soirée, je lis La Généalogie de la morale, dans une édition de poche qui appartient à A., un de ses livres que j'ai gardés, parce qu'ils sont plus à moi qu'à elle, sur le fond. Il y en a peu. Ce n'est pas vraiment un vol.

    Ce matin, je me lève en retard, pas grave, une douche, le reste est prêt, je peux sauver les apparences.

    J'envoie un message à Kim dans la matinée pour m'excuser d'être asociable en ce moment.

    Hervé se manifeste, il est doux, veut me revoir, moi aussi. Il me dit que je suis le premier mec qu'il emmène chez lui après une sortie en boîte. Je le crois.

    Je vois le médecin de Bruno, on voit la Conciergerie depuis les fenêtres de la salle d'attente au troisième étage, la pièce tremble à cause du métro sans doute, un seul antibiotique suffira à traiter les bronches et l'infection de l'urètre. Prélèvement demain, et prise de sang. Au cas où. Sur la porte d'entrée, une petite annonce: recherche d'un appartement avec vue panoramique sur Paris et grand séjour pour le tournage d'un film au mois de janvier.

    Nouveaux amis sur Facebook, des vrais, Sylvie et Stéphane. Echanges réguliers avec Nicolas, transfuge de Rezog, papa de deux petites filles, neuf ans et quatre ans. Il a la garde alternée, son ex habite à deux cents mètres de chez lui. C'est le premier papa homo avec qui je parle. Du moins les autres, l'un qui fut un collègue, l'autre un amant, sont encore mariés.

    Pris des photos ce soir, avec des mots qui dansent: "ghetto", coulée de peinture et feuilles mortes; "TBM", se passe de commentaire.