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J'ai acheté une brosse en poils de sanglier et le dernier livre d'Eric Chevillard

Comme l'époque, à laquelle nous avons résolu de ne plus résister, nous fait envisager toute chose, dans une sorte de perception seconde, à travers l'écran de notre téléphone, nous nous disons, considérant l'éclectisme de notre achat, que la première, posée sur le second (celui-ci d'un format assez grand, et celle-là plutôt petite ; l'une sombre, l'autre ivoire) feraient une photographie aussi déconcertante qu'un livre d'Eric Chevillard. Le brossage requiert beaucoup d'attention, et, ayant lu le premier chapitre, et ne parvenant aussi à y démêler le sérieux du grotesque, l'événement phénoménologique de la supercherie discursive, l'expérience relativiste la plus troublante du gag littéraire le plus farfelu, nous en sommes à nous demander si ce sont les poils qui glissent sur nos cheveux ou l'inverse.

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