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Caudry

Caudry, quel drôle de nom. Y être né. Y être retourné à dix-neuf ans pour un acte de naissance, conduit par celle qui m’y avait mis au monde — souvenir d’une lettre écrite par mon père, pliée dans son portefeuille, et qu’elle me montra à cette occasion: "Tu es Pierre, et sur cette Pierre, etc." Aujourd’hui j’y suis allé pour la troisième fois. — Je devais rencontrer la directrice du musée de la dentelle. Nous discutâmes aimablement dans une salle un peu froide. De l’autre côté du mur, il y avait les robes de Sylvie Facon, contemporaines malgré leur air d’autrefois. — Le tulliste mit en marche le métier Leavers. — Je n’eus pas le temps d’observer la progression du motif animalier sur le fin rideau mais le mouvement des plaques perforées qui me faisait penser à la mécanique d’un orgue de barbarie l’indiquait suffisamment. — Il est impossible de continuer cette description car le vocabulaire de la dentelle est trop raffiné. Il faudrait plonger longuement dans ce lexique et ses illustrations pour en tisser tous les rêves. — Et qu’avons-nous fait de ce portefeuille?

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